21/11/2022

L’analyse des données précarité 2021 permet de mieux cerner les caractéristiques des stagiaires CISP quant à leur situation d’exclusion et de précarité.

Comme en 2020, l’Interfédération et les fédérations ont recueilli des données supplémentaires sur les catégories de statuts à l’entrée en formation des stagiaires et le fait que le stagiaire perçoive ou non des revenus liés à un travail.

L’analyse de ces nouvelles données nous permet de constater qu’en 2021, 40,8% des stagiaires CISP percevaient des allocations de chômage ou d’insertion ; 32,7% des stagiaires percevaient le revenu d’intégration social (RIS) ou une aide sociale équivalente du CPAS ; 2,3% des stagiaires percevaient des allocations du SPF Sécurité sociale ou de la Mutualité et 24,2% des stagiaires n’avaient aucune allocation ni revenu liés au travail.

Ces résultats sont déclinés et analysés en fonction de différentes caractéristiques relatives aux CISP et aux stagiaires.

Les chiffres 2021 renforcent les constats posés dans l’analyse des données précarité de 2020 :

  • Très nette augmentation de la proportion de stagiaires bénéficiaires d’une allocation du CPAS au fil des années (+13,7% en 11 ans) : passant de 19% en 2010 à 24,1% en 2015 à 31,4% en 2020 et 32,7% en 2021.
  • Diminution de la proportion de stagiaires bénéficiant d’allocations de chômage (-15,2% en 11 ans) : passant de 56% en 2010 à 48,9% en 2015 à 43,3% en 2020 pour atteindre 40,8% en 2021.