Les CISP ont organisé ce 12 novembre un arrêt de travail symbolique dans les centres partout en Wallonie et une mobilisation devant le Parlement wallon. Ces actions visaient à dénoncer les nouvelles mesures du gouvernement wallon qui affaiblissent un secteur plus que jamais essentiel pour la mise à l’emploi des personnes les plus éloignées de l’emploi…
Communiqué de presse de l’Interfédé
Lire le communiqué “Stop au démantèlement des CISP”
Ce communiqué a été repris par l’agence Belga puis par différents médias comme la DH “Les CISP protestent contre les coupes budgétaires menaçant leur mission sociale”
Presse écrite
Mise à l’emploi en Wallonie : comment Jeholet sacrifie les centres de formation en catimini (Le Vif 13/11 – Clément Boileau)
Poliment, les représentants des CISP, les centres wallons d’insertion socioprofessionnelle accompagnant plus de 14 000 demandeurs d’emploi,
sont venus devant le Parlement wallon ce mercredi pour plaider leur cause, alors que le secteur est visé par des coupes budgétaires multiples…
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“ Si on détricote le secteur, qui va prendre en charge le public éloigné de l’emploi ?”: les centres d’insertion sur le gril (L’Avenir 12/11 – Pascale Serret)
Très inquiet, le secteur de l’insertion socioprofessionnelle se mobilise à nouveau ce mercredi devant le parlement wallon. Explications.
L’inquiétude s’intensifie dans les organismes de formation qui accompagnent les personnes éloignées de l’emploi. Des mesures vont être prises. Dans un contexte d’économies et de réforme, le discours politique dénonce l’inefficacité des opérateurs de l’insertion socioprofessionnelle. “On nous affaiblit par des pertes de moyens financiers qui se chiffrent à plusieurs millions d’euros, à un moment où l’injonction à la formation pour trouver un emploi n’a jamais été aussi forte ” constate Anne-Hélène Lulling, Secrétaire générale de l’Interfédération des centres d’insertion socioprofessionnelle.
Les réformes s’enchaînent et s’entrechoquent, considère Anne-Hélène Lulling. Ainsi, au fédéral, on décide de limiter les allocations de chômage dans le temps. “Pour les jeunes, c’est un an.” rappelle la responsable de l’Interfédé.”Or, nos formations professionnalisantes durent en moyenne 18 mois. Est-ce que les stagiaires vont aller en formation sans forcément disposer d’un revenu d’insertion? Est-ce qu’ils vont aller à l’emplois ans formation? Et quel emploi, par conséquent?”…
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«J’ai dû licencier du personnel pédagogique » : les CISP de la province de Luxembourg tirent la sonnette d’alarme (Sud Info)
En province du Luxembourg, ils sont 157 employés à travailler pour des CISP, soit 111 équivalents temps plein, répartis dans 11 centres d’insertion. Leur travail : s’occuper de 1 200 demandeurs d’emploi, toujours faiblement qualifiés, souvent fragilisés. En amont de la manifestation qui rassemble l’ensemble du secteur de l’insertion socio-professionnelle de Wallonie, nous avons rencontré Rita Stilmant, directrice de Lire et Écrire, et Anne Mernier, directrice de La Trêve. Elles nous font part de leurs réalités et de leurs inquiétudes…
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Mobilisation sur le site de Monceau Fontaines pour l’insertion socio-professionnelle (TéléSambre)
À Monceau, les CISP Quelque Chose à Faire, AID Soleimont et le Germoir se rassemblent, ce 12 novembre sur la pelouse du site de Monceau-Fontaines pour marquer leur mécontentement face aux nouvelles réformes voulues par le gouvernement. Cette mobilisation a pour objectif d’alerter l’opinion publique et les décideurs politiques : casser l’échelle de l’insertion, c’est casser l’espoir de milliers de personnes. Les CISP rappellent que l’insertion ne se résume pas à un chiffre de mise à l’emploi, mais repose sur un accompagnement humain, progressif et adapté à la réalité de chacun…







